Participation au projet de recherche “BioVal

Si l’on considère les limites de la charge planétaire, on constate d’un seul coup d’œil que nous les avons déjà dépassées dans le domaine de la biodiversité. La protection de la biodiversité est donc l’un des problèmes les plus urgents de notre époque, au même titre que la lutte contre le changement climatique, la présence de phosphore, la pollution par les nitrates et l’utilisation des sols.

Quelle: https://www.bmuv.de/themen/nachhaltigkeit-digitalisierung/nachhaltigkeit/integriertes-umweltprogramm-2030/planetare-belastbarkeitsgrenzen

Un groupe de projet a récemment été créé dans le but de promouvoir la biodiversité dans la culture et la production alimentaire. Le groupe de projet, composé d’entreprises et d’universités, a lancé le projet de recherche “BioVal” (Biodiversity Valuing & Valuation) et élabore des solutions pour réduire les impacts négatifs sur la biodiversité tout au long du cycle de vie des produits alimentaires.

Dans le cadre de ce projet inter- et transdisciplinaire d’une durée de trois ans (à partir de novembre 2021), les entreprises du secteur alimentaire seront soutenues dans le développement et l’expérimentation d’une gestion efficace de la biodiversité grâce à des outils scientifiques et les consommateurs seront ciblés par des mesures de communication ciblées.

En tant que l’un des “laboratoires réels” du projet BioVal, notre objectif est d’apprendre comment mesurer l’impact de notre activité sur la biodiversité et comment évaluer de manière différenciée l’impact des fournisseurs sur la biodiversité afin d’intégrer la biodiversité dans la gestion des fournisseurs. Les partenaires pratiques du projet BioVal sont, outre nous, Alfred Ritter GmbH & Co. KG et FRoSTA AG.

Les partenaires scientifiques du projet BioVal sont le Centre pour la gestion durable des entreprises (ZNU) de l’Université de Witten/Herdecke, l’Université de Bochum et le Centre pour la technique et la société (ZTG) de l’Université technique de Berlin.

Au cours des trois prochaines années, le projet de recherche vise à déterminer comment attirer l’attention sur la biodiversité au niveau de la société. En outre, il s’agit de savoir comment les partenaires de terrain peuvent mettre en place des incitations pour augmenter la biodiversité dans la production alimentaire et la culture.

Dans le cadre du projet, différentes dimensions seront examinées de plus près : des valeurs sociétales à l’évaluation de l’impact de la biodiversité, en passant par la biodiversité dans les entreprises et l’intégration transdisciplinaire.

En tant qu’entreprise de produits naturels depuis plus de 175 ans, nous considérons qu’une nature intacte et une biodiversité riche constituent la base de notre modèle d’entreprise. Nous sommes également conscients de notre responsabilité particulière envers l’homme et la nature, que nous pouvons influencer activement par nos actions. C’est pourquoi notre objectif est de mieux protéger et promouvoir la biodiversité sur les terres agricoles.

La biodiversité englobe la diversité des organismes vivants de toutes origines, tels que les plantes, les animaux et les plantes sauvages. Plantes, animaux, micro-organismes, ou autres, ainsi que les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie. Il est important qu’il y ait une diversité au sein des espèces et entre elles, et en même temps une diversité des écosystèmes.

La biodiversité est un bien très particulier de notre planète et elle est indispensable à l’homme. Les habitats naturels et les espèces nous fournissent de la nourriture et de l’eau potable, des fibres pour les vêtements et des matières premières pour les médicaments, nous protègent contre les tempêtes et les inondations et régulent le climat. Sans la biodiversité et les services fournis par les écosystèmes, dont nous, les humains, faisons un usage varié, les moyens de subsistance, la santé et le bien-être de tous les peuples et sociétés seraient en danger.

Dégradation des habitats, notamment en raison de leur conversion pour l’agriculture, comme par exemple la culture du maïs. la déforestation et sa transformation en terres agricoles

Impact du changement climatique

Pollution et contamination des eaux et des sols par des externalités négatives telles que les microplastiques, les pesticides ou les engrais chimiques, ainsi que l’acidification des océans.

Propagation des espèces invasives et des gènes. Dès qu’elles se répandent de manière incontrôlée, elles supplantent les espèces indigènes et réduisent la biodiversité.

la surexploitation des espèces animales et végétales et les pratiques menaçant leur survie, par exemple dans le secteur de la pêche

En faisant comprendre les menaces qui pèsent sur la biodiversité et le lien avec le cycle de vie de leurs produits. Le secteur alimentaire est particulièrement concerné : D’une part, nous sommes les plus menacés par la perte de biodiversité et, d’autre part, nous sommes les plus grands responsables de cette perte.

En identifiant les risques dans leurs propres chaînes d’approvisionnement, en soutenant les mesures visant à promouvoir/augmenter la biodiversité et en réduisant ainsi l’impact négatif de leur propre commerce.

La biodiversité est considérée comme une condition préalable à l’équilibre de la nature et de l’agriculture. Notre objectif de préserver et d’améliorer les conditions de vie naturelles de la flore et de la faune est formulé dans nos lignes directrices en matière de développement durable. Nous refusons de passer à la monoculture et de détruire la biodiversité.

Nous attendons de nos fournisseurs qu’ils

Une gestion rigoureuse des plantations pour une qualité de produit optimale avec un impact environnemental aussi faible que possible.

Gestion responsable des ressources naturelles telles que l’eau, la terre et l’énergie

Utilisation de pesticides et d’engrais au strict minimum.

Liste négative des pesticides : Les pesticides qui sont en principe autorisés mais que nous excluons

Lors de l’utilisation et de l’application de ces adjuvants, la santé des travailleurs et de la population environnante est toujours prise en compte.

Pas d’OGM

Éviter la monoculture

Préserver et promouvoir la biodiversité

Les conditions d’une agriculture respectueuse de l’environnement sont très différentes dans nos pays producteurs. C’est pourquoi nous avons formulé des exigences indicatives dans les lignes directrices de durabilité de nos conditions d’achat. En principe, nous attendons que les ressources naturelles et la biodiversité soient protégées et préservées au mieux lors de la culture de nos produits. Les pesticides et les engrais ne doivent être utilisés qu’au strict minimum nécessaire. Notre objectif commun est de permettre à nos partenaires et à leurs descendants de continuer à cultiver et à récolter des produits agricoles de qualité tels que des fruits, des noix ou du café sur la même surface agricole, même après des décennies.

Voici quelques exemples de la manière dont nos partenaires d’origine promeuvent la biodiversité :

Noix du Chili :
Lors de la conception d’une nouvelle grande plantation, on a veillé à ce que les arbres existants, jusqu’à 200 ans, typiquement chiliens, puissent conserver leur place.

Noix du Brésil de Bolivie :
L’écosystème naturel de la forêt amazonienne est nécessaire au développement de l’arbre à noix du Brésil. La culture en plantation n’est donc pas possible. Seules quelques espèces d’abeilles sont capables de polliniser les noix du Brésil. Sans la pollinisation, l’arbre ne porterait pas de fruits. Ainsi, les arbres à noix du Brésil sont en soi un indicateur d’un écosystème intact. En achetant des noix du Brésil, vous contribuez donc à la préservation de la forêt tropicale.

Maïs à pop-corn de France :
La pyrale européenne du maïs est un parasite qui pond ses œufs sur le plant de maïs. Les œufs éclosent ensuite en larves qui s’enfoncent dans la plante et s’en nourrissent. Cela nuit à son tour à la plante, d’où la nécessité de lutter contre la pyrale du maïs pour garantir une bonne qualité de pop-corn.
Au lieu d’utiliser des pesticides, l’origine mise sur une lutte biologique par l’utilisation d’insectes auxiliaires, appelés ichneumons. Les ichneumons sont des ennemis naturels de la pyrale du maïs. Ils pondent leurs œufs dans les œufs de la pyrale du maïs et évitent ainsi l’éclosion des larves. Ainsi, la pyrale du maïs ne peut pas se reproduire et on peut se passer de pesticides. En évitant l’utilisation de pesticides, on protège les insectes et les micro-organismes qui sont importants pour l’écosystème et donc pour la biodiversité.

Café en provenance d’Inde :
En Inde, le café ne pousse pas en monoculture, mais en culture mixte avec le poivre vert. Les caféiers sont des plantes d’ombre. Une ombre suffisante peut compenser les différences de température entre le jour et la nuit. Si un caféier est suffisamment ombragé, sa culture nécessite beaucoup moins d’engrais, ce qui entraîne moins d’érosion du sol. Les poivriers fournissent aux caféiers l’ombre nécessaire pour les protéger d’un excès d’intempéries diverses, comme les vents forts ou les forts rayons de soleil. En outre, les poivriers créent de bonnes conditions de vie pour les plants de café, ameublissent le sol et le protègent de la déshydratation. Cela crée un écosystème stable qui favorise la biodiversité.

Pour plus d’informations, consultez le site web du projet www.bio-val.de