Seeberger a depuis longtemps à cœur d’assumer ses responsabilités tout au long de sa propre chaîne de valeur. L’entreprise familiale considère donc les dispositions de la nouvelle loi sur les obligations de vigilance de la chaîne d’approvisionnement (LkSG) comme un défi et une opportunité. Bien qu’elle n’y soit pas légalement tenue, Seeberger travaille déjà à la mise en œuvre des obligations de diligence raisonnable en matière de droits de l’homme et d’environnement prévues par la loi. En effet, des partenariats d’approvisionnement équitables et le respect de l’homme et de la nature dans les pays d’origine de ses produits sont une évidence pour l’entreprise.
“Nous considérons la LkSG comme un pas important dans la bonne direction, à savoir vers une plus grande responsabilité des entreprises à chaque étape, de la culture des matières premières à la fabrication des produits jusqu’aux rayons des supermarchés”, déclare Ralph Beranek, directeur général de Seeberger. “Chez Seeberger, nous avons depuis longtemps cette exigence et un suivi fournisseur:interne adapté. La LkSG ne s’applique pas encore aux entreprises de notre taille. Nous avons néanmoins préparé un concept pour mettre en œuvre ses dispositions. En effet, la nouvelle loi nous donne des impulsions importantes pour notre stratégie de durabilité et notre vision : atteindre 100 % de transparence dans la chaîne d’approvisionnement”.
Dans son cinquième rapport sur le développement durable, qui vient de paraître pour la période 2020/2021, Seeberger explique comment l’entreprise aborde le défi du LkSG et comment le thème de la responsabilité de la chaîne d’approvisionnement s’intègre dans la stratégie globale de développement durable “Monde naturel” avec les autres champs d’action que sont l’économie circulaire, la protection du climat et la communauté. Le rapport a de nouveau été élaboré conformément aux lignes directrices strictes de la Global Reporting Initiative (GRI). En savoir plus : Rapport de durabilité Seeberger (période de rapport 2020-2021)
“Aujourd’hui, nos chaînes d’approvisionnement sont très complexes et les exigences de nos clients sont de plus en plus élevées”, explique Beranek. “Vous voulez être sûr que nos produits naturels sont fabriqués dans le respect des droits de l’homme et de l’environnement. Et nous pensons que c’est une bonne chose ! Car pour nous, ce qui fait la qualité particulière de Seeberger, c’est que nous surveillons de près chaque noix, chaque fruit et chaque grain de café tout au long de leur parcours, de leur origine à Ulm”. C’est le principe que nous appliquons depuis plus de 175 ans.
Le concept Seeberger : vers une transparence à 100 % de la chaîne d’approvisionnement
Bien que l’entreprise, qui emploie plus de 800 personnes, n’y soit pas légalement tenue, Seeberger profite de la LkSG pour passer au crible les activités existantes et les restructurer.
“Nous avons affiné nos lignes directrices en matière de développement durable et optimisé le suivi de nos fournisseurs en nous basant sur les exigences de la LCS. Nous voulons savoir exactement dans quelles conditions nos ingrédients sont cultivés. La voie à suivre passe par plus de transparence, plus d’engagement dans la collaboration avec les fournisseurs dans les pays d’origine de nos produits naturels et le développement de partenariats de longue date”.
Ralph Beranek, directeur général de Seeberger
Chez Seeberger, le suivi fournisseur:interne conforme à la LkSG repose sur 3 piliers :
1) Conditions d’achat : Les accords contractuels incluent déjà des objectifs de durabilité qui doivent être garantis par les fournisseurs.
2) Analyse de la transparence : la question centrale est de savoir jusqu’à quel niveau de la chaîne d’approvisionnement Seeberger peut actuellement retracer l’origine de chaque matière première : Est-ce que cela est seulement possible jusqu’à l’intermédiaire ou même jusqu’à la plantation ? Connaître l’origine d’une matière première est une condition préalable essentielle pour prendre conscience des violations des droits de l’homme ou de l’environnement.
3) Analyse des risques : pour évaluer les risques liés à une matière première, Seeberger combine la recherche d’informations disponibles publiquement, des entretiens réguliers et standardisés avec les fournisseurs et des voyages réguliers dans les pays d’origine des matières premières. Les acheteurs s’y rendent pour se faire leur propre opinion.
Les résultats de ces analyses servent de base à des mesures ciblées permettant à Seeberger d’entrer en contact avec ses partenaires fournisseurs et de garantir un approvisionnement durable en matières premières. Seeberger est actuellement en phase de test avec ce concept. Les mesures correspondantes ont été testées jusqu’à présent auprès d’une dizaine de fournisseurs afin d’intégrer des optimisations. L’entreprise prépare actuellement les exigences formelles de la LCS, telles que la déclaration de principe sur les droits de l’homme et la protection de l’environnement, un outil de dénonciation sur le site web du groupe et des rapports publics réguliers.
Le LkSG en bref :
La loi sur le devoir de vigilance de la chaîne d’approvisionnement du gouvernement fédéral oblige les entreprises à exercer un devoir de vigilance en matière de droits de l’homme et d’environnement dans leurs chaînes d’approvisionnement. Il s’applique à partir du 1er janvier 2023 aux entreprises de 3.000 salariés et à partir de 2024 à celles de 1.000 salariés.
Les prescriptions de la LCBP reposent sur cinq obligations dites de diligence raisonnable des entreprises : Déclaration de principe sur les droits de l’homme et la protection de l’environnement, analyse des risques, mesures de prévention et d’atténuation, procédures de réclamation, obligation de documentation et de rapport.
Objectifs : Prévenir le travail des enfants et le travail forcé, soutenir le commerce équitable et payer des salaires décents, promouvoir les chaînes de valeur agricoles, interdire les substances dangereuses pour l’homme et l’environnement.
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